Auteur: Michel Guigue
Date: 16-01-2005 20:47
Je pense, Dominique, que vous avez déjà eu l'occasion de voir des photographies de ce type.
Et plus particulièrement en tirages géants (plus d'un mètre de côté), comme j'en ai vu en Arles au centre Van-Gog l'été dernier. Ça a l'air net de partout ; mais l'oeil se concentre sur le sujet principal et accepte que l'environnement ne soit pas aussi piqué.
Il y a aussi le flou "acceptable". Celui-ci accompagne le sujet principal qui se détache ainsi.
Une autre façon d'appréhender la situation serait d'imaginer la même situation à photographier avec un MF, pour lequel le problème de bascule ne se pose pas (sauf appareil de prise de vue particulier et confidentiel). Imaginons un Rolleiflex-bi par exemple, qui pourrait parfaitement convenir pour ce genre de portrait ; le photographe se pose alors beaucoup moins de questions. Il cadre et met au point, puis déclenche quand le moment lui semble souhaitable, moment qu'il décide par sa relation avec le sujet.
La chambre va permettre, grâce à ses mouvements, de choisir justement le rendu de tous ces détails sus-cités : la netteté ou non des pieds (dont on se fiche qu'ils soient moins nets), la netteté de l'environnement qui a son importance quand -par exemple- on photographie une personne amoureuse des livres dans sa bibliothèque, etc ...
De toute façon, ce qui est hors du champ de netteté "théorique" donné par les diverses tables est une chose (sur laquelle je m'assois volontiers) ; le résultat final en est une autre.
C'est ce que je voulais dire par "flou presque net". Par contre, ce qui doit être net doit l'être, sans concession.
Allez-y ; ça ne peut être que bon.
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